Projets spéciaux

Tom de Pekin + Blan.Bek
Chiens à fleurs de peau

Exposition

Tom de Pekin + Blan.Bek - Paris Ass Book Fair

Chiens à fleurs de peau (2022-2023) est un projet collaboratif de Tom de Pekin et Blan.Bek qui se présente sous la forme de plusieurs éditions et publications et d’une mise en espace des œuvres qu’ils ont réalisées ensemble. Ils mixent des images intimes, issues de leurs archives personnelles ou de celles d’inconnus, avec des mythologies anciennes (les jeux de Priape), ou avec des œuvres de maîtres, pour les mettre en scène dans les lieux qu’ils ont fréquentés. On passe ainsi de l’atelier de l’artiste au parc Monceau et au musée du Louvre. Le déplacement des images se mêle à l’errance des corps et aux changements de décors. Ils cherchent, par la performance, à confronter leurs expériences en combinant leurs recherches sur la pose et le modèle, le double et le transfert. Dans un jeu autour de l’animalité et des désirs confondus, apparaît une filiation entre les artistes qui s’aventurent sur des chemins à la recherche d’émotions et de sensations.

Killian Duarte Brandao, aussi appelé Blan.Bek, est un jeune artiste plasticien pluridisciplinaire vivant à Rouen. Sa pratique narre ses aventures dans les différents mondes intimes qu’il fréquente. Il réalise un travail d’exploration pour ensuite en donner une restitution à un public plus large à l’aide de différents procédés – pictural, culinaire, sculptural, sonore et performatif… À la recherche d’une solution pour parler d’un monde secret, il parle d’univers dissimulés, de sortie du placard, de passage, d’entre-deux, de lien, de transfert, de bouffe, de sexe.

Tom de Pekin est artiste, graphiste, dessinateur, peintre, réalisateur… Il aime réactiver des images, qu’elles soient intimes, anonymes ou appartenant à une culture commune, pour les réunir dans une archive personnelle qu’il prend plaisir à explorer, déployer, utiliser sous toutes ses formes. En confrontant ses interprétations à la gouache ou au crayon aux images qui l’ont inspiré, Tom rend compte de la mise en abyme des désirs qu’elles provoquent et du flux sentimental qui l’unit à elles. Il tente de faire exister l’espace qui pourrait se glisser entre les deux, dessinant une sorte de géographie de nos espaces imaginaires.