Tom de Pekin & Blan.Bek

Chiens à éventer (2025) est un projet initié par Tom de Pekin et Blan.Bek, qui se présente sous la forme d’éditions et d’œuvres réalisées en commun. Il fait suite à leur première collaboration, Chiens à fleurs de peau (2022-2023). Dans cette nouvelle expérience, ils réactivent le langage secret des éventails.

À partir d’images intimes et de gravures classiques, ils convoquent l’art de se servir de cet accessoire. Ils l’utilisent à la manière d’un hanky code, travaillant avec une gestuelle fluide et légère pour agiter et secouer nos désirs.

Poursuivant le jeu autour de l’animalité qui leur est cher, ils invitent la designer Matisse Di Maggio à les revêtir d’un de ses masques de chien réalisé à partir de chambres à air.

Ils définissent ce langage crypté par leur devise : « Un peu d’air pour calmer les ardeurs guerrières. Un peu de vent pour exprimer nos états d’âme. »

Tom de Pekin est artiste, graphiste, dessinateur, peintre, réalisateur. Son œuvre traite de la façon dont chacun·e d’entre nous se rapporte à ses propres obsessions et contradictions et conquiert une autonomie dans son rapport quotidien avec des images, contemporaines ou plus anciennes, que nous nous approprions et adaptons à nos désirs. Le Musée Paul Dupuy lui a consacré une exposition personnelle dans le cadre du Nouveau Printemps de Toulouse en 2024.

Killian Duarte Brandao, aussi appelé Blan.Bek, est un jeune artiste plasticien pluridisciplinaire. Sa pratique narre ses aventures dans les différents mondes intimes qu’il fréquente. À la recherche d’une solution pour parler d’un monde secret, il parle d’univers dissimulés, de sortie du placard, de passage, d’entre-deux, de lien, de transfert, de bouffe, de sexe. En binôme avec Tom de Pekin il a participé à l’exposition Queer Rising (Centre d’Art contemporain la Fabrique, Toulouse, 2024).

Matisse Di Maggio est une designer et performeuse basée à Paris. Son travail, qu’on a pu voir chez Rick Owens ou Jean-Paul Gaultier, s’articule principalement autour de recherches textiles. Sa pratique matérialise, réfléchit et célèbre les sous-cultures liées au fétichisme du cuir, du caoutchouc et du latex, ainsi que les relations aux codes et aux corps dans les érotismes subversifs.